La régulation émotionnelle

La régulation émotionnelle avec la méthode tipi ou non désigne une série de stratégies et de comportements mis en œuvre par l’individu pour réguler l’émotion ressentie à un moment donné. Les individus répondent aux réactions émotionnelles en adoptant des stratégies qui peuvent modifier de manière flexible l’expérience émotionnelle, appelées stratégies de régulation émotionnelle. Les aspects du processus émotionnel dans lesquels les humains peuvent intervenir en modifiant sa nature sont le début, la durée, le contenu et la qualité de l’expérience.

Qu’en est-il exactement ?

Le terme de régulation émotionnelle fait généralement référence à une série de stratégies et de comportements mis en œuvre par l’individu, même avec un faible niveau de conscience, pour réguler l’émotion ressentie à un moment donné. La régulation émotionnelle est considérée comme une construction multidimensionnelle, caractérisée par :

• la disposition à éprouver des émotions négatives ou positives
• la conscience, compréhension et acceptation des différents états émotionnels
• l’engagement envers un objectif donné, en réponse à des émotions tant positives que négatives ;
• l’utilisation flexible de stratégies adaptées au contexte pour moduler l’intensité et/ou la durée de la réponse émotionnelle,
• le déplacement et la non-suppression de l’émotion dysfonctionnelle.

Ceux qui sont capables de reconnaître leurs émotions, de comprendre leur fonctionnement, de leur donner un sens, d’utiliser les informations qui en découlent et de gérer cette expérience grâce par exemple à la méthode tipi, apparaîtront donc plus aptes à répondre efficacement aux exigences et aux situations de la vie quotidienne que ceux qui en sont incapables.

En général, lorsque nous pensons à la régulation des émotions, en particulier dans la culture occidentale, nous faisons immédiatement référence à la capacité de l’individu à diminuer les aspects expérientiels et expressifs des émotions « négatives » telles que la colère, la peur et la tristesse.

 Cela ne veut pas dire que les émotions positives ne sont pas régulées ; elles le sont aussi, par exemple lorsque nous essayons de retenir notre joie ou notre attirance pour un objet. En fait, l’une des hypothèses de départ de la régulation des émotions est qu’elles apparaissent en présence d’une situation saillante et que, quelle que soit la situation, c’est le sens qui lui est attribué qui détermine l’émotion correspondante. Si le sens change (parce que la situation a changé ou parce que le sens qui lui a été attribué a changé), l’émotion qui y est liée changera également.

Stratégies de régulation des émotions

Il n’y a pas d’hypothèses a priori sur le fait qu’une stratégie de régulation émotionnelle soit fonctionnelle ou non. Cette spécification est importante car elle permet d’éviter la confusion qui est apparue dans la littérature sur le stress et l’adaptation (stratégies d’adaptation) où les « défenses » étaient considérées comme non adaptatives et les « stratégies d’adaptation ». Dans cette perspective, les stratégies de régulation émotionnelle peuvent être utilisées pour améliorer ou aggraver les choses en fonction du contexte. Un système de régulation émotionnelle, pour être efficace, doit être flexible et répondre aux changements contextuels tout en maintenant son équilibre.


Toutefois, des études empiriques montrent que certaines stratégies peuvent être considérées comme plus adaptatives que d’autres.

D’autre part, la littérature souligne qu’il existerait des stratégies de régulation émotionnelle non adaptatives à long terme, telles que la suppression de l’expérience émotionnelle, l’évitement et la rumination.

La méthode tipi a également fait ses preuves dans la régulation des émotions.